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16/10/2016

Libre Chantal Akerman

Il y a un an nous quittait Chantal Akerman, cinéaste et artiste, auteure d'une œuvre extrêmement libre.

Le FRAC Lorraine (49 Nord 6 Est) et ses partenaires, dont notre association, proposent du 4 au 15 novembre prochains des projections, rencontres, lectures, concerts, performance, pour tracer un chemin vers la mise en lumière de l’œuvre de Chantal Akerman.

Le programme complet : Akerman-WEB.pdf

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L’œil à l'écran propose la projection du film de Marianne Lambert, I don't belong anywhere. Le cinéma de Chantal Akerman (2015, 67 min.) en présence de la réalisatrice (samedi 5 novembre à 14h au FRAC Lorraine).

Ce film propose, dans une connivence entre les deux réalisatrices, un parcours sur l’œuvre de Chantal Akerman. Retournant sur les lieux et les décors où elle a vécu et tourné, le documentaire souligne l'étroite relation que Chantal Akerman construit entre ses films et sa vie -famille biologique et de travail, femmes et sexualité, obsession des frontières... Avec les témoignages de sa monteuse Claire Atherton et celui du réalisateur américain de Gus Van Sant qui soulignent, l'une la précision des choix et partis-pris esthétiques de Chantal Akerman, l'autre l'influence de son œuvre sur de nombreux artistes actuels.

I Don’t Belong Anywhere – Le cinéma de Chantal Ackerman est le cinquième opus de la Collection "Cinéastes d’aujourd’hui" de la FWB, produit par la Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles et Artémis Productions, RTBF Unité Documentaire, Proximus, CBA Centre de l’Audiovisuel à Bruxelles.

 

Samedi 5 novembre 2016

au FRAC Lorraine 1bis rue des Trinitaires 57000 METZ

en présence de Marianne Lambert

entrée libre (réservations : 03 87 74 20 02)

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12/03/2015

APPEL...

APPEL ...

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aux curieux indisciplinés,
aux cinéphiles,
aux défenseurs de minorités,
aux amis des animaux,
aux féministes de la déconstruction,
aux adeptes d’une pluralité de pensée,
aux rêveurs inventifs,
& à tous les porteurs d’idéaux non conventionnels…
 
 
NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !
La disparition d’un cinéma indépendant à Metz signifierait la fin du pluralisme,d’une ouverture
sur le monde dans sa diversité, sa complexité, sa marginalité, son originalité.

SIGNEZ  LA PÉTITION « NON AU MONOPOLE DE KINÉPOLIS »

Déjà 6 000 signataires, il faut continuer le combat...
Faites entendre votre voix et surtout n’hésitez pas à engager vos amis !
 
Merci

Le ciné-collectif de défense d'un cinéma indépendant à Metz

19/02/2015

Education à l'image, aux médias et au cinéma: quelle urgence?

Alors que nous assistons, impuissants, à une hégémonie mondiale de l'image-choc (parfois déstabilisante pour nos sociétés), multipliée et accessible à l'infini grâce aux réseaux numériques et aux terminaux de poche (smartphones, tablettes, ordinateurs), la question de l'urgence d'une éducation à l'image se pose. Quels rapports existe-t-il, en effet, entre la dextérité technique des "digital natives" (la petite poucette que décrit Michel Serre) et l'usage raisonné d'une connaissance, d'une culture? On ne peut rester confiant devant des avancées techniques, toutes flatteuses et séductrices soient-elles, sans considérer les contenus qu'elles véhiculent.

 Il serait aveugle de ne confier l'apprentissage qu'aux seules techniques, aux dépens d'une connaissance, d'une rencontre et d'une expérimentation.

D'une part les éducateurs auront toujours un temps de retard sur leurs élèves par rapport à des pratiques en constante évolution (les réseaux sociaux étant infiniment plus rapides que les propositions institutionnelles); d'autre part la dextérité et la prise en main de nouveaux supports sera, elle aussi, plus rapidement mise en œuvre par les nouvelles générations. Il sera donc illusoire de se placer sur le terrain technique uniquement.

 Ce que l'éducation peut apporter (car il n'existe pas de génération spontanée!), c'est donner du sens, du recul, de la connaissance, de l'Histoire, à des pratiques qui  ne peuvent s'entendre détachées de tout ce qui les a précédées.

 C'est aussi permettre la création, provoquer des situations, s'essayer à une vraie fabrication, complète et évaluée par ses semblables, qui sera infiniment plus riche qu'être uniquement consommateur.

 Ainsi on approchera d'une vraie éducation humaniste et sociale tenant en compte le monde actuel avec sa rapidité, sa prédominance de l'image.

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 Un exemple: le cinéma. Il n'est pas uniquement un bien de consommation distrayant disponible sur différents supports, résultat bienveillant de l'offre de grandes compagnies productrices.

 Le cinéma a une histoire, technique, esthétique, des créateurs, des courants, une variété: cette richesse inouïe ne se donne pas d'emblée. L'approcher ouvrira l'esprit du futur spectateur qui, ainsi, usera de son esprit critique, de son intelligence et participera à une véritable culture du cinéma. Il est à noter que, sans doute, dans nul autre pays que le nôtre sont diffusés une aussi grande variété de films de toutes origines, cela grâce à une histoire nationale qui a vu l'émergence des cinémathèques, de l'éducation populaire, des ciné-clubs, de la critique de cinéma, de lois favorisant cette diversité, toutes choses fragiles, pas forcément éternelles. Cette diversité, il faut la protéger et cette curiosité, il faut l'entretenir.

 

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 Montrer à des enfants les premiers films des frères Lumière, leur faire comprendre la nature concrète de l'animation de l'image, leur faire toucher une pellicule et projeter un film en 16 mm, leur faire fabriquer des appareils simples (zootropes, thaumatropes), mais aussi réaliser avec eux des petits films d'animation ou en pixilation, les faire participer à un festival de films scolaires, le chantier est ouvert!

Francis Guermann