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17/03/2022

Cinéma au Centre Pompidou-Metz dimanche 27 mars à 15h30

Les associations Ciné-Art et L’œil à l'écran proposent, en partenariat avec le Centre Pompidou-Metz, six séances de cinéma associées à l'exposition L'art d'apprendre. Une école des créateurs. Ces films de toutes époques, courts ou longs-métrages, classiques ou rares, tous sortant des sentiers battus, sont des expériences uniques qui suivent la pensée développée dans l’exposition. Projections accompagnées chacune d’une présentation par les associations et par certain.e.s réalisatrices et réalisateurs invité.e.s.



2- L’ÉCOLE DE LA RUE


Le Pain et la Rue, un film d'Abbas Kiarostami, 1970, 10’

Cherchant par tous les moyens à éviter un gros chien qui se trouve sur son chemin, un petit garçon a finalement l’idée de l’amadouer en lui donnant une partie du pain qu’il rapportait à la maison.

Le pain et la rue est le premier film du réalisateur iranien Abbas Kiarostami : on y trouve déjà tout l’univers de ce cinéaste singulier, son goût pour le réalisme, sa poésie, son attachement au monde de l’enfance et sa simplicité dans la manière de raconter des histoires.

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Le Petit Fugitif, un film de Morris Engel, Ruth Orkin et Ray Ashley, 1953, 1h20

A New York, une femme élevant seule ses deux enfants Joey (7 ans) et Lenny (12 ans) dans un quartier pauvre de Brooklyn, doit partir jusqu’au lendemain soir pour se rendre au chevet de sa mère malade. Elle confie Joey à Lenny et leur laisse un petite somme d’argent. Mais Lenny et ses copains trouvent Joey un peu trop « collant » et veulent l’éloigner : ils miment un jeu dans lequel Joey croit avoir tué accidentellement son frère avec une carabine factice. Effrayé, l’enfant s’enfuit, récupère un peu d’argent dans l’appartement et prend un train qui le mène à Coney Island où il va se cacher, errer … et profiter de l’immense parc d’attraction qui s’y trouve.

Le petit fugitif se démarque du cinéma américain de l’époque C’est un film improbable car non attendu et trouvant miraculeusement son équilibre dans les pires conditions matérielles : autoproduction très modeste, premier film d’un couple de photographes aidés par un écrivain (Raymond Abrashkin, sous le pseudonyme de Ray Ashley), tourné avec une caméra 35 mm expérimentale, interprété par des acteurs non-professionnels. Il s’en dégage une grande énergie, une belle liberté et tout le film s’insère avec justesse et naturel, de façon quasi-documentaire, dans le New York des années cinquante.

Lion d’Argent au Festival de Venise de 1953

 

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                          Films présentés par les associations Ciné Art et l'Oeil à l'écran

Tarif : 5 € / gratuit pour les titulaires du PASS M

 

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