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31/08/2021

Le Petit Festival de Lorry-lès-Metz du vendredi 24 au dimanche 26 septembre

Le Petit Festival revient!

Les associations ALCEA, Les Illusions et L’œil à l'écran

proposent

Le Petit Festival

Seconde édition : Regards sur les peintres

restauration légère et buvette sur place

repas sur réservation le dimanche

vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 septembre 2021

salle Philippe de Vigneulles à Lorry-lès-Metz

(tarifs et réservations : voir en fin de page)

 

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Neufs films longs ou courts, fictions (biopics) ou documentaires, regards différents sur des peintres, sur des œuvres, sur des collections.

Voyages vers des univers visuels qui ouvrent des perspectives et des échanges.

Bruegel, Bosch, Rembrandt, Turner, Pollock, Peggy Guggenheim, un choix, parmi la prolifique confrontation entre peinture et cinéma, qui privilégie la simplicité et la convivialité.

Rembrandt, autoportrait

 

 

 

vendredi 24 septembre 2021

18h

Bruegel, le Moulin et la Croix

un film de Lech Majewski (Pologne, Suède ; 2011 ; fiction ; 91 min.) avec Rutger Hauer, Charlotte Rampling, Michael York

Année 1564. Alors que les Flandres subissent l’occupation brutale des Espagnols, Pieter Bruegel l’Ancien achève son chef d’œuvre "Le Portement de la croix" où, derrière la Passion du Christ, on peut lire la chronique tourmentée d’un pays en plein chaos.

Le film plonge littéralement le spectateur dans le tableau et suit le parcours d’une douzaine de personnages au temps des guerres de religions. Leurs histoires s’entrelacent dans de vastes paysages peuplés de villageois et de cavaliers rouges. Parmi eux Bruegel lui-même, son ami le collectionneur Nicholas Jonghelinck et la Vierge Marie.

Le film s'appuie sur le livre de Michael Francis Gibson, Le Moulin et la Croix.

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21h

Le mystère Jérôme Bosch

un film de José Luis Lopez-Linares (Espagne, France ; 2016 ; documentaire ; 84 min.)

bosch2.jpgUne seule œuvre peinte, mais quelle œuvre ! D’une richesse et d’une imagination infinies, le Jardin des délices de Jérôme Bosch, exposé au Musée du Prado à Madrid, peint à la fin du 15ème siècle, est une œuvre -monde qui a suscité des interprétations multiples. Réalisée en triptyque sur des panneaux de bois, elle relate la création du monde, le paradis terrestre, l’humanité avant le déluge et l’enfer.

Le projet du réalisateur José Luis Lopez-Linares est de détailler l’œuvre en donnant la parole à des historiens, philosophes, écrivains, musiciens, plasticiens, qui tous apportent leur point de vue et en enrichissent la vision.

La caméra se fait discrète pour laisser la parole à ces personnalités : Salman Rushdie, Orhan Pamuk, Cai Guo Qiang, Michel Onfray, William Christie... Entre étonnement et interprétation, les intervenants livrent leurs impressions et se laissent captiver par l’œuvre. Un montage rythmé permet de parcourir les plus petits détails et l’œuvre devient une histoire qui nous est décryptée.

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samedi 25 septembre 2021

14h

Peggy Guggenheim la collectionneuse

un film de Lisa Immordino Vreeland (Etats-Unis, GB, France ; 2015 ; documentaire ; 96 min.)

Libre et avant-gardiste, Peggy Guggenheim (1898-1979) a traversé les bouleversements du Xxème siècle aux côtés d’artistes qu’elle a fait connaître mondialement. Elle a notamment révélé le talent de Jackson Pollock, Alexander Calder ou encore Max Ernst. D’abord installée en Europe (elle arrive à Paris dans les années 20), elle a construit son exceptionnelle collection d’œuvres d'art au fil des années, non pas pour son usage privé, mais pour la révéler aux yeux du monde. Après l'invasion de Paris par le régime nazi, elle regagne New York et ouvre The Art of This Century, une des premières galeries d'avant-garde des États-Unis. Tandis qu'elle affronte plusieurs tragédies personnelles, elle continue d'agrandir sa collection d'art moderne, désormais immortalisée dans sa villa vénitienne, dans laquelle elle emménage en 1947. Depuis 1951, sa collection est une des plus célèbres au monde, et inclut les plus grands artistes de l’époque.

Le film de Lisa Immordino Vreeland s’appuie sur des entretiens inédits avec Peggy Guggenheim, retrouvés récemment, ainsi que des témoignages d’artistes et de critiques d’art qui mettent en lumière la vocation et la vie tumultueuse de cette grande collectionneuse et icône de l’art moderne.

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suivi du court métrage

Pollock

un film de Hans Namuth et Paul Falkenberg (Etats-Unis ; 1950 ; documentaire ; 10 min.)

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Ce court film de 10 minutes est unique pour plusieurs raisons : c’est le document le plus authentique sur Jackson Pollock qu’on voit chez lui au travail ; c’est un film « brut », qui s’accorde tout à fait avec la personnalité et l’œuvre de Pollock ; c’est enfin un film qui, par son austérité (pas de dialogue, très peu de commentaire, sinon au début du film pour expliquer où l’on est), a provoqué une rupture dans la façon de filmer l’art dans les années cinquante, où l’emphase musicale et le commentaire redondant étaient de mise.

 

17h

Pollock

un film de Ed Harris (Etats-Unis ; 2000 ; fiction ; 122 min.) avec Ed Harris, Jennifer Connelly, Val Kilmer

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Pendant dix ans, Ed Harris a mûri le projet d’adapter le livre Jackson Pollock: An American Saga et d’ainsi transposer au cinéma la vie de cet artiste qui le fascinait tant, Jackson Pollock, une icône figée devant sa gigantesque toile murale dans un numéro de Life Magazine en 1949. Il est le père fondateur de la peinture abstraite américaine, ambassadeur de toute une génération d’artistes du nouveau monde prêts à conquérir le vieux continent, le premier à avoir détrôné en Europe les Miró, Picasso et autres Marcel Duchamp. En quelques mots: la première star de l’art américain. C’est au travers de longues années de recherche, d’une grande implication artistique et d’un travail minutieux que Ed Harris a réalisé ce film hommage. Il en ressort une œuvre solide, calculée, interprétée avec conviction par des acteurs de talent s’étant investis corps et âme dans des personnages hors norme. Traité sous forme de récit historique quasi linéaire, le film enchaîne les anecdotes et les faits importants de la vie de l’artiste. (source : Julie Anterrieu, Film de Culte)

21h

Mr Turner

un film de Mike Leigh (Royaume-Uni, France, Allemagne ; 2014 ; fiction ; 150 min.) avec Timothy Spall, Paul Jesson, Dorothy Atkinson

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Les dernières années de l’existence du peintre britannique, J.M.W Turner (1775-1851). Artiste reconnu, membre apprécié quoique dissipé de la Royal Academy of Arts, il vit entouré de son père qui est aussi son assistant, et de sa dévouée gouvernante. Il fréquente l’aristocratie, visite les bordels et nourrit son inspiration par ses nombreux voyages. La renommée dont il jouit ne lui épargne pas toutefois les éventuelles railleries du public ou les sarcasmes de l’establishment. A la mort de son père, profondément affecté, Turner s’isole. Sa vie change cependant quand il rencontre Mrs Booth, propriétaire d’une pension de famille en bord de mer.

Remarquable film du britannique Mike Leigh (Secrets et mensonges ; Vera Drake) dans lequel la reconstitution de l’époque (milieu du 19ème siècle), les vastes paysages marins des côtes du Kent, et un William Turner taiseux et bougon à souhait, interprété par Timothy Spall (prix d’interprétation masculine à Cannes en 2014), font des merveilles.

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dimanche 26 septembre 2021

Autour de Rembrandt

11h

Rembrandt

un film d’Alexander Korda (Royaume Uni ; 1936 ; fiction ; noir et blanc ; 81 min.) avec Charles Laughton, Gertrude Lawrence, Elsa Lanchester

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Rembrandt, au moment où l'histoire commence, est un peintre adulé, sollicité par les plus riches, mais dont le plus grand plaisir consiste à réaliser des portraits de son épouse Saskia. Celle-ci, cependant, tombe brusquement malade et meurt, laissant le peintre désemparé. Plutôt que d'assister aux funérailles de sa femme, il tâche de peindre d'elle au moins un dernier portrait, tant que son image ne s'est pas encore tout à fait éteinte dans son souvenir ; à partir de cet événement tragique, la vie du peintre, progressivement, va se désagréger…

Alexander Korda offre ici l’un de ses plus beaux rôles au grand Charles Laughton (Spartacus, La nuit du chasseur - seul film qu'il a réalisé- ). A travers une reconstitution intime, personnelle mais non dénouée d’humour, de la vie du peintre hollandais, il signe une ode à la liberté artistique.

85 ans après sa réalisation, ce film en noir et blanc, restauré magnifiquement, tient la distance, malgré ses décors en carton-pâte (qui ont le charme d’une époque révolue), grâce notamment à ses dialogues et son interprétation.

15h

Rembrandt, autoportraits : le miroir des paradoxes

un film d’Alain Jaubert (France ; 1991 documentaire ; 26 min.)

Self-portrait_(1628-1629),_by_Rembrandt.jpgLes autoportraits de Rembrandt traversent son œuvre à tous les âges de sa vie, laissant pour toujours le témoignage fascinant de sa personnalité. Le film en présente les plus importants, étudie l’histoire et le dispositif de l’autoportrait en peinture et analyse les techniques utilisées par Rembrandt.

Dans la célèbre série Palettes (45 films entre 1988 et 2003) qu’Alain Jaubert a réalisée pour la chaîne Arte (à l’époque La Sept), les œuvres étaient abordées sous des angles différents et complémentaires (composition, histoire, technique, contextes, modèles, etc.), donnant une description fine et une analyse cultivée de chaque œuvre, dans un soucis de pédagogie.

 

 

17h

Rembrandt fecit 1669

un film de Jos Stelling (Pays-Bas ; 1977 ; fiction ; 120 min.) avec Frans Stelling, Ton de Koff, Lucie Singeling

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Le film raconte la vie du maître légendaire Rembrandt van Rijn (1606-1669), à partir de son arrivée à Amsterdam en tant que peintre reconnu. On y découvre les démêlés amoureux et les difficultés financières d’un homme tourmenté. Jos Stelling excelle au niveau de la reconstitution de l'époque et réussit le prodige de faire passer la caméra d'un plan vivant à un détail pictural sans qu'on s'en aperçoive, faisant de chaque plan une véritable reproduction de tableau de maître. La caméra devient pinceau, la réalité est saisie, donnant l'illusion d'être celle du 17ème siècle.

Sans doute le film le plus inspiré sur Rembrandt. Le soin de la reconstitution, l’interprétation de Frans Stelling (Rembrandt jeune) et Ton de Koff (Rembrandt âgé), le travail remarquable sur la lumière et le cadre en font le film de référence sur le peintre flamand.

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Informations pratiques :

tarifs 4€ la séance ; le pass 8 séances (9 films) : 30€

restauration : buvette et petite restauration sur place entre les séances

repas flamand dimanche midi sur réservation : 15€ (vin en sus)

pour toutes réservations :

réservations Petit Festival de Lorry

flyer :

flyer cinéma 2021 verso Mail et FB.jpg

(flyer : cliquez pour agrandir)

flyer cinéma 2021 recto mail et FB.jpg

 

 

 

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